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Le château de Fontenay

De cette forteresse seule une tour témoigne de cette puissante place médiévale du XVè siècle.

A la veille de la révolution, Fontenay faisait partie des innombrables domaines que La Fayette possédait en Touraine, en copropriété avec son cousin de Lusignan-Lézé. 

 

Un nouveau bâtiment, accollée à la tour, fût construit en 1949 mais abandonné à la végétation par la suite.

 

De cette ensemble de constructions persiste une ferme du XVIIè siècle, voisine du château, remarquable par son grand portail au linteau en bois.

 

Source : Le patrimoine des communes de France, Tome II, FLOHIC Editions, 2001

AubignyAubigny se situe au nord de la commune. On trouve ce lieu-dit dès le VIIIème siècle sous les noms d’Albiniacus (issu du nom d’Alcuin), villa Albiniaco au IXème, Albigneium au XIème, Guingneria de Aubigneyo en 1338 et Aubeigné, Aubigne au XVème.

En 774, Charlemagne confirma la possession d’Aubigny au Chapitre de Saint Martin. Plus tard, Aubigny fut donné à l’abbaye de Cormery, sous Alcuin. L’abbaye ne possédait pas en entier le territoire d’Aubigny. Elle avait la villa de ce nom et une gaignerie ou métairie qu’elle conserva jusqu’à la Révolution. A cette dernière époque, la partie d’Aubigny qui était en sa possession comprenait cent cinquante arpents de terre et quelques bâtiments. Le tout fut vendu en 1791 au profit de l’Etat pour 48 000 livres. L’autre partie d’Aubigny, formant aussi une métairie appartenait en 1791 à Eléonore Louise Berthé de Chailly et Gaspard Jean Joseph Olivier de Pignol de Rocreuse.

 

Depuis, Aubigny a été transformé, modernisé, pour en faire l’exploitation agricole que vous pouvez observer en passant sur le chemin de La Place à Bau. Aubigny est une propriété privée.

BréaudenneEn 1447, ce lieu-dit est l’hôtel de Brisehodaine. Par acte du 27 janvier 1447, Guillaume Jarriau et Aliete, sa femme, vendirent à l’abbaye de Cormery deux parts dans la dîme de Brisehodaine.

Par un autre acte du 2 septembre 1465, le Chapitre de l’Eglise de Tours céda à la même abbaye la sixième partie des dîmes de cet hôtel.
Aujourd’hui ce lieu-dit est une ferme dans laquelle on peut observer différents bâtiments anciens. Afin de mieux comprendre qu’il puisse y avoir eu un « hôtel » à cet endroit, il faut imaginer que les tracés des routes départementales comme on les connaît aujourd’hui datent du milieu du XIXème siècle. Le franchissement du ruisseau dénommé le Coudraie se faisait au niveau du Pont de la Trévandière pour aller de Tauxigny à Saint Branchs.

La TrévandièreA environ un kilomètre au nord-ouest du bourg, cet ancien manoir dresse deux hauts pignons. Modernisé à différentes reprises il a perdu son caractère originel.

C’est Guillaume Sauvage, abbé de Beaugerais qui édifia la chapelle dédiée à Notre-Dame de Loretteentre 1533 et 1537. Ce dernier, qui obtint de l’archevêque de Tours le 17 janvier 1542 l’érection de la chapelle en titre perpétuel de bénéfice ecclésiastique y avait fondé deux messes par semaine et une autre, au jour de l’Assomption, à l’intention du seigneur temporel de Paulmy. Il dota la chapelle de « douze septiers mine de blé de froment et deux grans septiers d’avoine, à la mesure de Cormery, avec deux deniers de cens et devoir féodal, assises et assignées sur le lieu de la Galluère, appelé la Métairie, et sur la métairie de la Gaignerie, appelée à présent Puy-Ribault ».
Le titulaire du fief, figurant sur le rôle de l’année 1639 pour un revenu annuel de 6 livres, était René Sauvage, neveu de Guillaume.
La « Trévaudière », comme on l’appelait alors, passa par la suite à Claude de Montfort du chef de sa femme Marie, sœur de René Sauvage, puis aux de Launay. A la fin de XVIIème siècle, les cadets de la maison de Vonnes possédaient la Trévandière. Jean François de Vonnes, seigneur de la Trévandière y naquit le 22 septembre et fut baptisé à l’église de Tauxigny le 6 octobre 1670 (voir copie de l’acte de baptême des registres paroissiaux de Tauxigny). On sait combien ses excentricités lui donnèrent une réputation de mauvais aloi et le conduisirent quelque temps dans les cages du donjon de Loches.

 

Dans la seconde moitié du siècle suivant, Louis Andrault vendit la propriété à Pierre de Lawhernes, directeur des Domaines à Tours. Celui-ci envisagea de transformer le vallon en étang mais renonça à son idée en 1772. Après sa mort, ses biens furent partagés le 7 juin 1793 et la Trévandière resta indivise entre deux héritières. Elles vendirent la Trévandière le 22 juillet 1793 par adjudication après la huitième enchère à Joseph Alexandre Archambault de Beaune, notaire à Tours. Ce dernier déclara « le sixième jour du deuxième mois de l’an II » que cet achat avait été fait pour Pierre Gohuau de Saint Jean, demeurant à Tours. Le domaine avait alors une étendue d’environ 68 arpents. Le fermier Laurent Boutet finit par acquérir la Trévandière que ses descendants en ligne directe possèdent encore.
A cette époque et depuis 1787, la chapelle était interdite jusqu’à nouvel ordre. Déjà le registre de 1777 en soulignait le délabrement en ces termes : « service pas assuré depuis plus de vingt-cinq ans. Marbre interdit de droit. Quelques crevasses aux murs. Ni Christ, ni carton. Une seule chasuble verte pour l’office et une noire ». Le chapelain d’ailleurs ne touche pas toujours ses revenus. Ne voit-on pas un moment Charles de Berthet, seigneur de Pontlong, refuser en 1773 de payer 25 boisseaux d’avoine auxquels il est tenu comme possesseur de la plus grande partie de la frêche de la Galluère qui doit, à ce moment-là, 100 boisseaux de froment et 32 d’avoine.

 

Un procès-verbal d’expertise, dressé à la Révolution, fait état d’un escalier hexagonal de onze pieds de diamètre à vis en bois qui a disparu et d’un petit bâtiment avec le rez-de-chaussée « qui servait de prison avec cachot au fond ». Le logis était flanqué à l’angle sud d’une chapelle dont quelques vestiges sont visibles dans la grange qui l’a englobée. Une fenêtre en arc brisé a été murée dans le pignon. Pour en condamner une autre, on a utilisé un panneau sculpté en pierre d’environ un mètre de côté. A droite, deux personnages décapités se tiennent debout de part et d’autre de la croix. Le motif principal est constitué par une sorte de monument qui ressemble à une maison, transporté par quatre anges, tous plus ou moins mutilés, en rapport avec le vocable du sanctuaire Notre-Dame de Lorette.

 

A l’extérieur, au-dessus de l’emplacement de la porte primitive, une large dalle surmontée d’une coquille représente un ange la main gauche levée devant une femme qui le contemple ; est-ce là le signe de l’Annonciation ? Entre eux, un blason d’or où l’on discerne encore vaguement un croissant et l’étoile des Sauvage qui portaient « d’azur à trois croissants d’or et une étoile de même en cœur », comme on peut l’observer à une clef de voûte de l’église Saint-Laurent de Beaulieu-les-Loches.

 

Sources : Carré de Busserolle, tome 6, page 319, Touraine et Berry d’autrefois de l’Abbé Bourderioux p 102, archives départementales – Vieux Logis de Touraine d’André Montoux tome2, p203.

ChanteloupLe nom de Canta-Lupa (Chanteloup) est cité dans le Catulaire de Cormery en 860.

Ce lieu-dit resta jusqu’à la Révolution propriété de l’abbaye de Cormery. Chanteloup fut vendu comme bien national en 1791.
On peut observer sur le vieux logis la présence d’un pigeonnier dans chaque pignon.
Cette propriété est privée.

La BoissièreAncien fief du XVème siècle, le hameau appartenait à Macé de Coqueborne qui épousa Guillemine, fille de Jean Hubaille.

De ce mariage naquit Thomas de Coqueborne, qui fut aussi seigneur de la Boissière. Le nom de cette famille semble être lié aux archers de la garde écossaise du roi de France.
Quand on arrive à la Boissière depuis les Loges, on est très agréablement surpris d’observer cette entrée avec ses pilastres, son porche.
Cette propriété est privée.

 

Source : Carré de Busserole

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